La Maison-Blanche a prévenu le président syrien Bachar al Assad du "prix élevé" d’une éventuelle attaque chimique surtout dans le cas où des civils seraient touchés.
De potentiels préparatifs identifiés par les Etats-Unis
Les Etats-Unis ont identifié des préparatifs similaires à ceux entrepris avant
l’attaque de Khan Cheikhoune, le 4 avril dernier et qui a fait 88 victimes. Face à la menace, Washington a prévenu Bachar al Assad que le régime syrien était en train de préparer une nouvelle attaque à l’arme chimique. La Maison-Blanche a mis en garde contre le
"prix élevé" que paierait l’armée syrienne en cas d’attaque sur des civils.
"Les Etats-Unis ont identifié de potentiels préparatifs d’une autre attaque chimique par le régime syrien d’Assad qui pourrait provoquer le massacre de civils, y compris des enfants innocents", a déclaré le porte-parole de la Maison-Blanche Sean Spicer sur le récit du
Figaro. L’émissaire des Nations unies Nikki Haley a affirmé sur Twitter que
"toute nouvelle attaque commise sur le peuple syrien sera attribuée à Assad, mais aussi à la Russie et à l’Iran qui soutiennent le massacre de son propre peuple."
Les représailles des Etats-Unis
L’attaque chimique du 4 avril dernier à Khan Cheikhoun, dans la province rebelle d’Idleb dans le nord-ouest de la
Syrie a provoqué
une riposte militaire des Etats-Unis. Le président américain Donald Trump avait alors ordonné en représailles des frappes de missiles contre une base aérienne syrienne. Il s’agissait de la première intervention armée de Washington contre le régime de Damas.
Pour justifier ces tirs, des responsables américains ont défendu une intervention
"ponctuelle" dont le but est de prévenir de futures attaques à l’arme chimique. Washington a alors participé à une série d’opérations contre les forces du régime et des milices alliées soutenues par l’Iran. Les Etats-Unis sont aujourd’hui présents en Syrie de manière officielle. Les forces américaines se chargent de conseiller et armer les Forces démocratiques syriennes (FDS) qui luttent contre Daesh.