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Le président américain Donald Trump n’exclut pas la possibilité que la Russie ait pu avoir connaissance de l’attaque chimique en Syrie, le 4 avril. Il a rappelé que des forces russes sont présentes sur le front de la guerre.
Pour le président américain Donald Trump, il est "certainement possible et hautement probable" que la Russie ait été au courant de la préparation et l’exécution de l’attaque chimique sur la localité de Khan Cheikhoun, dans le nord-est de la Syrie, le 4 avril dernier. Il a affirmé savoir que les Russes enquêtent actuellement sur les faits, et a rappelé que des soldats envoyés par Moscou sont sur le théâtre des combats au sol. Le bombardement est attribué à l’aviation du président syrien Bachar al-Assad.
Mercredi 12 avril, le président russe Vladimir Poutine a reçu au Kremlin Rex Tillerson, le chef de la diplomatie américaine pendant sept longues heures. L’entrevue a tourné autour du thème du terrorisme international, et bien entendu, de la guerre en Syrie qui est le théâtre d’un bras de fer entre les deux puissances. "La Russie est ouverte au dialogue avec les États-Unis dans tous les domaines et à des actions communes… où cela répond aux intérêts de nos deux pays", a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
Ce qui est certain, c’est que Vladimir Poutine a dit à Rex Tillerson que la Russie ne tolérerait pas un nouveau bombardement américain en Syrie. Le vice-ministre des Affaires étrangères, Sergueï Ryabkov, avait qualifié "d’incohérente" la politique étrangère de Donald Trump. "Qui vous a éduqué et vous a appris les bonnes manières ?", a-t-il demandé en anglais au chef de la diplomatie américaine.
Vladimir Poutine a déploré que les relations entre les Etats-Unis et la Russie se soient détériorées. La Maison-Blanche avait pourtant tendu la main au Kremlin à l’entrée en fonction du président américain. Le président russe a, une nouvelle fois, exclu toute responsabilité de l’armée de Bachar al-Assad dans l’attaque chimique sur Khan Cheikhoun.
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