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Selon le secrétaire d’Etat à la Défense, les Etats-Unis ne sont pas en Irak pour mettre la main illégalement sur les ressources du pays. Le président américain Donald Trump avait affirmé que l’armée américaine aurait dû "voler" du pétrole avant de se retirer.
Le secrétaire à la Défense Jim Mattis, en déplacement en Irak, s’est chargé de réparer les pots cassés par la déclaration du président américain Donald Trump, il y a quelque temps. En effet, le nouveau locataire de la Maison-Blanche a eu l’outrecuidance de dire que son pays aurait dû "voler" du pétrole avant de se désengager sur le terrain. Il a tenu à rassurer ses partenaires irakiens.
Les Etats-Unis ont retiré le gros de leurs troupes du sol irakien en 2011. Pour Donald Trump, le "vol" de pétrole en Irak est destiné à combler le gouffre financier consécutif à l’occupation de ce pays du Moyen-Orient engagée par son prédécesseur George W. Bush en 2003. Le coût de l’occupation pendant ces huit ans motiverait cette mainmise.
Pour Donald Trump, le "vol" du pétrole irakien par les Américains est aussi justifié par la guerre menée contre Daesh qui se verrait privé d’une source vitale de financement. Mais Jim Mattis, ancien général à la retraite qui a combattu en Irak et en Afghanistan, a déclaré : "Nous, en Amérique, nous avons généralement payé pour le gaz et le pétrole et je suis sûr que nous allons continuer à le faire à l’avenir. Nous ne sommes pas en Irak pour accaparer le pétrole". Il doit rencontrer des responsables irakiens pour sa première visite dans le pays comme secrétaire à la Défense.
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