Le président de la République François Hollande est arrivé ce lundi en Irak sur le front anti-Etat Islamique. Cette visite au plus près des opérations est inédite pour un chef d’Etat occidental.
François Hollande entend assumer ses fonctions jusqu’au terme de son mandat. Il l’a dit samedi soir au moment de présenter ses vœux aux Français. Et c’est notamment le cas de sa mission de protéger les Français surtout que la menace terroriste reste très importante comme l’a montré l’attentat de la Saint-Sylvestre à Istanbul. C’est dans cette optique que le président français se rend ce lundi en Irak.
François Hollande a annoncé samedi qu’il irait lundi en Irak, où la France est engagée dans la lutte contre l’organisation de l’Etat islamique (EI) au sein de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis. Lors de ses entretiens de lundi, "le président va réaffirmer l’engagement des forces françaises au sein de la coalition internationale dans la lutte contre Daech (acronyme arabe de l’EI)", a précisé l’Elysée. Il rencontrera d’abord les soldats français qui forment les forces spéciales d’élite du contre-terrorisme irakien (CTS) près de l’aéroport international de Bagdad.
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François Hollande était déjà venu en Irak en septembre 2014. Il reste reste à ce jour le seul dirigeant majeur de la coalition internationale anti-EI à s’être rendu en Irak depuis le lancement de cette coalition il y a deux ans et demi. Lors de sa précédente visite en 2014, François Hollande avait annoncé un soutien militaire accru de la France aux forces irakiennes. Cette nouvelle visite sera l’occasion de montrer la détermination de la France dans cette "guerre" contre l’EI. "Il insistera sur l’importance de poursuivre les efforts pour assurer une sécurité durable du pays après la défaite de Daech et la coexistence des communautés dans un Irak uni et souverain", a souligné la présidence française. François Hollande s’entretiendra ainsi avec les trois composantes du pouvoir irakien : le président kurde de la République Fouad Massoum, le premier ministre chiite Haider al-Abadi et le président sunnite du Parlement Salim Al-Joubouri.
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Cette visite profitera de cette visite pour remettre plus de 38 tonnes de fret humanitaire et médicaments pour les populations déplacées par la guerre.
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