Cet incident ayant blessé sept membres de la garde présidentielle de Rodrigo Duterte et deux militaires est survenu à la veille d’une visite du chef de l’État dans cette zone.
Aucun civil n’a été blessé au cours de cet attentat à la bombe artisanale survenu dans la ville de Marawi, dans le nord de Mindanao, une île de l’archipel des Philippines. Au total, sept membres de la garde présidentielle de Rodrigo Duterte et deux militaires ont été blessés par une bombe artisanale. Selon des responsables, cet incident s’est produit à la veille d’une visite du chef de l’État dans cette zone. D’après les précisions apportées par une porte-parole de l’armée, l’engin avait explosé lors du passage du convoi. Celui-ci devait s’occuper de la préparation de la visite présidentielle dans cette région. Il est à noter que le groupe islamiste Maute, qui a prêté allégeance à l’État islamique y opère notamment dans cette zone.
Interrogé après cette attaque à la bombe artisanale, le président philippin Rodrigo Duterte a déclaré que son avant-garde était tombée dans une embuscade. Selon lui, le Groupe de sécurité présidentielle a été touché par l’explosion d’une bombe artisanale. Le chef de l’État ne compte en aucun cas annuler son déplacement sur la zone. "On m’a conseillé de reporter ma visite, mais j’ai dit non. Et si possible, nous prendrons la même route", a-t-il insisté sur le récit du Figaro sans préciser la raison de sa visite.
La visite de Rodrigo Duterte se présentera quelques jours qu’une opération de tentative de délogement du groupe islamiste Maute a été déclenchée. Selon les autorités lundi, une bombe artisanale a été désamorcée par la police à 200 mètres de l’ambassade des États-Unis, un projet d’attentat imputé au groupe Maute. D’après le général Restituto Padilla, porte-parole de l’armée, l’attaque de ce jour a probablement été commise par ce mouvement. "Nous savons que leurs partisans sont dans la zone et ont probablement posé des bombes pour empêcher les déplacements des renforts de l’armée", a-t-il indiqué.