L’Organisation des Nations Unies (ONU) a fait une annonce inquiétante. Les djihadistes de l’État islamique (EI) ont commis des exactions sur de nombreuses personnes à Mossoul. La communauté internationale suit de près cette affaire.
Vendredi dernier, Ravina Shamdasani, une porte-parole du Haut commissariat de l’ONU aux droits de l’homme a annoncé que les djihadistes de l’État islamique (EI) ont exécuté pas moins de 230 personnes près de Mossoul. Selon les précisions apportées par le site du journal Le Figaro, une cinquantaine de ces individus tués de sang-froid par les terroristes sont des soldats de Daesh qui ont déserté. Les autres victimes exécutées sont des anciens fonctionnaires selon le site français.
Outre les exécutions, les soldats de l’État islamique ont aussi déplacé une grande partie de la population d’Hamman al Alil. "Ils ont par ailleurs acheminé 1.600 personnes d’Hamman al Alil à Tal Afar", rapporte lefigaro.fr. Selon la porte-parole du Haut commissariat de l’ONU aux droits de l’homme qui a fait cette annonce, ces personnes déplacées servent probablement de bouclier humain. Les déplacés sont partis pour rejoindre la ville de Tal Afar. Les djihadistes peuvent conduire les déportés vers la Syrie selon Ravina Shamdasani. Par ailleurs, les djihadistes de l’EI ont demandé avec violence aux habitants d’Hamman al Alil de leur remettre tous les enfants de plus de neuf ans pour en faire probablement des enfants soldats.
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