Triste et douloureux moment pour cet Indien qui a du transporter la dépouille de sa femme sur son épaule jusqu’à son domicile faute d’argent. L’hôpital aurait refusé de l’aider.
Les faits ont eu lieu dans l’Etat d’Orissa (est de l’Inde), mercredi dernier selon le quotidien L’Express. Après la mort de sa femme, qui a succombé à la tuberculose, Dana Majhi s’est vu obligé de porter lui-même le corps de sa femme. L’histoire a profondément ému les internautes.
La femme de Dana Majhi a été soignée à l’hôpital de Bhawanipatna, situé à 60 km de son domicile. Vivant dans la pauvreté, Dana Majhi n’avait pas les moyens de louer un véhicule pour ramener sa défunte femme dans son village. Et malgré ses demandes insistantes, l’hôpital a refusé de prendre en charge le frais de transport. Interrogé par une équipe de télévision qui l’a surpris parcourir 12 kilomètres avec le corps de sa femme décédée, Dana Majhi a déclaré avoir dit aux autorités de l’hôpital de ne pas avoir les moyens de louer un véhicule. "J’ai demandé, mais ils ont dit qu’ils ne pouvaient pas aider", a-t-il ajouté. C’est alors qu’il a enveloppé le corps de sa femme dans un drap et l’a hissé sur son épaule. L’image est encore plus déchirante lorsque la télévision montre qu’il est accompagné de sa fille de 12 ans marchant à ses côtés en pleurs.
#ಒಡಿಶಾ : ಪತ್ನಿಯ ಶವವನ್ನು 10 ಕಿ.ಮೀ ಹೊತ್ತು ಸಾಗಿದ ಪತಿ https://t.co/FiEkFTfN3c#DanaMajhi #AmangDei #NaveenPatnaik #Odisha pic.twitter.com/xlUUwzEtnm
— ಪ್ರಜಾವಾಣಿ|Prajavani (@prajavani) 25 août 2016
Des vidéos de ce triste moment ont été largement partagées sur les réseaux sociaux, déclenchant un tollé général. Après avoir été alerté les responsables de district se sont organisés pour lui permettre de conduire sa femme en ambulance sur les 50 derniers km qui le séparaient encore de son domicile. Après investigation par le centre administratif du district local, l’hôpital a été innocenté. Le personnel de l’établissement rejette toute responsabilité et soutient que Dana Majhi a quitté l’établissement sans en informer quiconque, ni même en prenant le temps de compléter un acte de décès.
Il semblerait que ces incidents sont fréquents en Inde où plus de 270 millions d’habitants vivent encore en dessous du seuil de pauvreté.
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