Le 3 juin dernier, les forces prorégimes ont lancé une attaque contre l’organisation de l’État islamique (EI) dans la province de Raqa avec l’aide des alliés et des Russes. Daesh a répliqué et lancé une contre-offensive sanglante repoussant les forces prorégimes.
Après l’offensive des forces gouvernementales lancée le 3 juin dernier dans la province de Raqa, la ville de la ville de Tabqa a été libérée des mains de Daesh. Les forces prorégimes avaient crié victoire trop tôt ; l’organisation de l’État islamique avait répliqué en lançant une contre-attaque meurtrière. Ces contre-offensives avaient fait de nombreuses victimes dans le camp des forces gouvernementales. "Plus de 40 membres des forces prorégime ont été tués", annonce l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), l’ONG qui suit de près l’évolution de cette guerre qui met la Syrie en ruine depuis de nombreuses années.
La province de Raqa est le fief de daesh depuis de nombreuses années déjà. L’organisation de l’Etat islamique a donc investi des moyens considérables afin de reprendre le territoire, notamment, la cité de Tabqa qui est devenue en quelque sorte la capitale de daesh selon 20 Minutes. L’EI a envoyé de nombreux mercenaires islamistes afin de reconquérir la province. Ils ont procédé à des attentats suicides et aux attaques à voiture piégée afin de déstabiliser les forces gouvernementales. La contre-offensive a été tellement rude que les forces prorégimes ont été repoussées. "Daesh a réussi à chasser les troupes du régime hors des frontières administratives de la province de Raqqa après une contre-offensive féroce lancée dimanche soir. Les prorégimes ont été contraints à revenir dans la province de Hama", plus au sud, a expliqué l’OSDH.
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