Au moins 31 civils ont trouvé la mort ce matin, dans l’enfer d’Alep. L’aviation pro-Bachar al-Assad a bombardé les quartiers rebelles et les banlieues de la ville.
Ce sont toujours les civils qui paient le plus lourd tribut dans la guerre qui ravage la Syrie, observe Le Figaro qui cite une source au sein de la défense civile. Au moins 31 personnes ont péri ce matin dans des raids de l’aviation du régime du président Bachar al-Assad. Elles vivaient dans les quartiers tenus par les rebelles et les banlieues de la métropole syrienne.
"Outre les 10 civils tués dans des bombardements sur un bus sur la route du Castello au nord-ouest d’Alep, 21 autres ont péri dans des frappes intenses sur plusieurs quartiers dans l’est de la métropole depuis l’aube", a précisé la source du Figaro.
Pourtant, l’espoir était permis au début du mois de mai dernier. Après quinze jours d’intenses combats qui ont fait 285 morts, le régime syrien et les rebelles se sont engagés à respecter un cessez-le-feu sur lequel se sont accordés les Etats-Unis et la Russie.
Terrés durant deux semaines dans des cages d’escalier, des caves ou chez eux pour échapper à la mort, les habitants d’Alep étaient sortis timidement avant de s’enhardir et flâner à nouveau dans les rues de leur ville à la faveur d’une trêve.
L’eau et l’électricité fonctionnaient à nouveau, des bulldozers dégageaient les gravats des rues tandis que les commerçants déblayaient devant chez eux. Certains habitants ont installé des chaises et des tables sur le trottoir pour siroter leur thé ou fumer des cigarettes. Mais cet espoir est aujourd’hui évanoui, la guerre a repris de plus belle à Alep et dans le nord de la Syrie.
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