La série de tremblements de terre qui a frappé de plein fouet la partie australe du Japon ne cesse de faire des victimes. Après le séisme proprement dit, la dégradation des conditions de vie sévit dans le Sud de l’archipel, notamment dans les villes les plus touchées par le désastre.
Suite à la dégradation des conditions de vie après la série de tremblements de terre qui a frappé la préfecture de Kumamoto et de ses environs, onze personnes ont perdu la vie. Dans cette partie du Sud-ouest du Japon, de nombreuses personnes vivent dans des conditions de vie précaires et insalubres.
Le changement brutal des conditions de vie des habitants de la préfecture de Kumamoto a créé des traumatismes. Près de 100.000 personnes habitent hors de leur domicile de peur que d’autres tremblements de terre surviennent ou que leurs habitations ont été détruites par les 600 secousses de jeudi dernier. Certaines personnes dorment dans leur voiture ou dans des refuges. De nombreuses victimes succombent à différents symptômes comme le stress, les troubles circulatoires et le manque de sommeil selon les autorités locales et relayé par le site du Figaro.
Suite à ces conditions de vie et ces traumas, une multitude d’individus sont victimes de thrombose veineuse, de phlébite ou encore de trouble du sommeil, selon les informations du Figaro. Ces maladies sont essentiellement dues à la position assise prolongée des rescapés. La position accroupie ou assise empêche la bonne circulation du sang dans les membres inférieurs du corps et provoque même la mort pour certains. D’ailleurs, la thrombose veineuse a fait au moins un mort au Japon après les séries de séismes. Les personnes âgées sont celles qui sont les plus exposées par ces maladies.
Les autorités locales et de nombreux organismes ont pris des mesures pour informer la population de la conduite à tenir afin de réduire les risques concernant les maladies liées à la circulation sanguine. Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe s’était également impliqué afin de remédier à ces maladies. Ces mesures ont été menées pour éviter au maximum la "mort liée aux conséquences d’un désastre".
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