Illustration/SIPA
La police indienne a annoncé jeudi 7 janvier l’arrestation de quatre Indiens impliqués dans un trafic de reins compromettant également des hôpitaux sri-lankais.
La police indienne a saisi quatre trafiquants d’organes.
Un rein pour près de 7 000 euros
Quatre Indiens mêlés dans un trafic de reins ont été interpellés jeudi 7 janvier, a affirmé la police indienne. L’un d’entre eux, Kasparaju Suresh est un étudiant de 22 ans habitant à Hyderabad, dans le sud du pays. Ce dernier aurait vendu l’un de ses deux reins pour 500 000 roupies soit près de 6898 euros en décembre 2014.
Le souhait de mener une vie somptueuse
Par ailleurs, Kasparaju Suresh aurait convaincu 15 personnes de vendre également les leurs. Selon S. Sudhakar, un policier de l’État de Telangana (sud) cité par Le Journal de Montréal, "il voulait mener une vie somptueuse avec l’argent qu’il avait obtenu de la vente de son rein". Il a ajouté que le jeune homme est devenu un agent de ce commerce après avoir appris les ficelles du métier.
Le receveur payait 37 000 euros
Contactés sur les réseaux sociaux, les donneurs potentiels avaient subi un test dans les provinces occidentales du Gujarat et du Maharashtra puis envoyés au Sri Lanka où les opérations étaient effectuées. La police a suspecté trois hôpitaux de la capitale sri-lankaise Colombo d’être mêlés dans ce trafic. Dans ce commerce d’organes, la transplantation d’un rein valait au receveur 2,7 millions de roupies soit environ 37 000 euros, a précisé la police.
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