Un Émirati, accusé d’entretenir des liens avec Daesh, est suspecté d’avoir organisé un attentat contre le Grand Prix de Formule 1 d’Abou Dhabi.
L’homme, dont l’épouse a été exécutée pour le meurtre d’une Américaine, fait l’objet de sept chefs d’accusation.
Des projets de placer des bombes sur le circuit de Formule 1
Parmi les faits qui lui sont reprochés figure son intention de commettre un attentat, probablement en 2014, contre le circuit d’Abou Dhabi. Selon la presse locale, il voulait placer des bombes sur le circuit de Formule 1, dans un magasin Ikea sur l’île de Yas, mais aussi à l’intérieur des autobus de touristes étrangers à Abou Dhabi. L’Émirati est également soupçonné d’avoir planifié des attaques contre une base militaire américaine aux Émirats et contre de hauts responsables de la fédération, rapporte Le Figaro dans ses colonnes de ce mardi.
Des soutiens à l’organisation terroriste
Le quotidien Gulf News qui cite des procureurs a indiqué que "l’homme avait tenté de rejoindre les djihadistes de l’EI en Irak, mais, comme il n’a pas réussi à s’y rendre, il a choisi de travailler aux Émirats pour soutenir l’organisation terroriste". L’accusé présumé a nié toutes les accusations portées à son égard et déplore le fait qu’il ait été placé en isolement pendant six mois, après son interpellation le 21 novembre 2014.
Une épouse meurtrière
Alaa al-Hashemi, l’épouse de l’Émirati âgée de 30 ans, a été tuée par balle le 13 juillet. Elle a été condamnée à mort pour avoir assassiné une enseignante américaine, abattue le 1er décembre 2014 dans les toilettes d’un centre commercial d’Abou Dhabi avec un couteau de cuisine. La jeune femme avait également été reconnue coupable d’avoir voulu faire exploser une bombe artisanale devant le domicile d’un médecin américain d’origine égyptienne.
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