En marge d’un déplacement en Chine, le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem a affirmé jeudi que son pays était prêt à participer au dialogue inter-syrien de Genève.
Damas est décidée à faire un pas vers les discussions. C’est ce que Walid Mouallem, ministre syrien des Affaires étrangères a fait savoir jeudi en marge d’une visite en Chine.
L’espoir de la constitution d’un gouvernement d’union nationale
"La Syrie est prête à participer au dialogue inter-syrien de Genève sans interférence étrangère", a-t-il affirmé. Il a ensuite ajouté : nous espérons que ce dialogue parviendra à nous aider dans la constitution d’un gouvernement d’union nationale. Selon le ministre Walid Mouallem cité par Europe1, la délégation syrienne sera prête dès qu’ils auront reçu la liste de la délégation de l’opposition.
La feuille de route pour une solution politique
L’organisation de ces discussions en Suisse résulte de l’adoption par le Conseil de sécurité de l’ONU d’une feuille de route pour une solution politique. En plus des négociations entre l’opposition et le régime de Damas, mais aussi un cessez-le-feu, il est prévu dans le texte un gouvernement de transition dans les six mois et des élections dans les 18 mois, rapporte L’Express.
L’ONU ne tranche pas sur le sort futur de Bachar Al-Assad
Pour autant, l’ONU ne va pas trancher sur le sort qui sera réservé au président de la Syrie Bachar Al-Assad. Samir Nachar, un membre de la Coalition nationale syrienne (CNS), principale formation de l’opposition en exil avait notamment réagi après l’adoption. "Compte tenu de la réalité sur le terrain et de l’impasse faite sur le sort de Bachar al-Assad, l’accord n’est absolument pas applicable", a-t-il indiqué sur le récit d’Europe1.
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