L’Inde de Gandhi retournerait-il à l’âge de l’aberration ? Une erreur de traduction probablement comme explication…
L’initiative émane de la droite nationaliste hindoue de l’Inde. Ce qui n’a pas tardé à créer la polémique. Vers fin août le gouvernement de l’Etat du Maharashtra, qui a comme capitale Bombay, a émis une circulaire autorisant la police à arrêter toute personne qui émettrait des opinions défavorables au pouvoir en place.
"Le délit de sédition" en question s’applique à toutes personnes qui s’expriment “par oral ou par écrit de l’insatisfaction, de la haine, du mépris ou de la violence” à l’endroit du gouvernement fédéral dirigé par Narendra Modi ou de celui du Maharashtra, conduit par Devendra Fadnavis.
Les réactions n’ont pas tardé. “Cette circulaire doit être retirée ou au moins suspendue le temps que son contenu soit clarifié”, exigent des avocats de Bombay. Ces derniers n’arrivent pas à admettre le contenu de la nouvelle loi. Ils voient une erreur de traduction du texte, de l’époque de la colonisation britannique, du maharati en anglais. Ainsi face à la polémique, “Devendra Fadnavis prétend que la circulaire avait été préparée par le gouvernement précédent”, dirigé par le Parti du Congrès.