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Après son grand-père, en 2001, voilà que Kim Jong-Un se voit attribuer le « prix pour la paix, la justice et l’humanité » par la Fondation Sukarno en Indonésie. Ce prix a déjà été décerné à des personnalités comme Mahatma Ganhi ou encore à Aung San Suu Kyi.
Kim Jong-Un, le leader nord-coréen en personne et non un autre, est sous le feu des projecteurs en Indonésie. Malgré les idées controverses par rapport à cet homme politique, notamment les critiques des ONG et de l’ONU pour violations de droits de l’homme et des atrocités de tous bords commises dans son pays, il a tout de même été désigné lauréat d’un prix "pour la paix, la justice et l’humanité".
Le prix a été décerné par la Fondation éducative Sukarno dirigée par la fille du premier président indonésien Sukarno, Rachmawati Sukarnoputri. "Kim Jong-Un devrait être honoré pour son combat contre l’impérialisme néo-colonialiste. Les affirmations concernant des violations des droits de l’homme sont fausses. Tout cela n’est que la propagande occidentale. Ces gouvernements occidentaux se plaisent à affubler la Corée du Nord d’horribles étiquettes", explique-t-elle.
Le prix Sukarno est attribué à des dirigeants du monde pour les encourager à agir en faveur de l’indépendance et du développement ou pour les promouvoir. Le grand père de Kim Jong-Un, Kim Il-Sung, était l’un des récipiendaires de ce prix en 2001. Dans la liste de ceux qui l’ont également déjà reçu figurent l’Indien Mahatma Gandhi et la Birmane et non moins prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi.
L’Indonésie et la Corée du Nord entretiennent depuis les années 1950 des relations solides et ouvertes. Pour raffermir cette relation, une délégation nord coréenne s’est rendue en avril en Indonésie dans le cadre d’un événement d’envergure internationale.
