Alors qu’il avait officiellement remporté l’été dernier le titre de doyen de l’humanité, le Japonais Sakari Momoi est décédé ce dimanche 5 juillet à l’âge de 112 ans.
Sakari Momoi, doyen de l’humanité, s’est éteint dimanche 5 juillet à l’âge de 112 ans des suites d’une insuffisance rénale, alors qu’il vivait dans une maison de repos à Tokyo. "Sa famille nous avait dit que sa santé s’était dégradée il y a une ou deux semaines", a déclaré un responsable municipal de la capitale japonaise.
Passionné de lecture et amateur de sumo
Cet ancien proviseur de lycée est né le 5 février 1903 à Minamisoma, dans la préfecture de Fukushima. Passionné de lecture, notamment de poésie chinoise et amateur de sumo, Sakari Momoi s’était marié en 1928 et père de cinq enfants. Avec cette mort du doyen de l’humanité, le titre reviendrait désormais à un autre Japonais, Yasutaro Koide, né en mars 1903.
Décédé un an à l’avance
En août 2014, Sakari Momoi a reçu le certificat du Guinness des records. Dans son costume noir orné d’une cravate argentée, il avait souhaité pouvoir encore vivre deux ans. Notons qu’au pays du Soleil levant, pays des centenaires, l’espérance de vie des hommes japonais a pour la première fois atteint la barre des 80 ans (80,21 ans) en 2013. En revanche, leurs consœurs ont obtenu la palme mondiale de la longévité (86,61 ans).
Près d’un quart de la population du Japon a plus de 65 ans, une proportion qui devrait grimper à 40% d’ici 2060. Les statistiques officielles du ministère de la Santé au Japon a indiqué qu’en septembre dernier, près de 59 000 centenaires ont été recensés dans le pays. 87% d’entre eux sont des femmes.