Parmi les 23 victimes figurent 9 enfants. Le massacre s’est passé dans le village d’ d’Amiriyeh, au nord de Palmyre.
C’est à Rami Abdel Rahmane, directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), que l’on doit l’information publiée hier. Aussitôt, l’armée syrienne a dépêché des renforts et l’aviation bombarde toujours les environs de Palmyre, un site antique de Syrie.
Selon Rami Abdel Rahmane, des membres de la famille d’employés du gouvernement figurent parmi les personnes tuées. Cette annonce confirme l’avancée des djihadistes sur ce joyau archéologique, classé au patrimoine mondial de l’Unesco.
La veille, déjà, le groupe terroriste Etat islamique avait exécuté 26 civils dans la région pour collaboration avec le régime. A Beyrouth, au Liban, la directrice générale de l’Unesco Irina Bokova s’est dit très inquiète par cette progression. "Nous ne pouvons pas rester silencieux. C’est notre responsabilité d’alerter le Conseil de sécurité de l’ONU pour qu’il prenne des décisions fortes", a-t-elle déclaré.
De son côté, Maamoun Abdelkarim le directeur des Antiquités et des musées syriens, a appelé à une mobilisation internationale pour empêcher la catastrophe d’une éventuelle destruction de Palmyre. Enfin, la Coalition de l’opposition syrienne en exil a mis en garde contre ce rime contre la civilisation que pourrait y commettre le groupe Etat islamique, tout en accusant le régime de ne pas assez protéger ce site vieux de plus de 2 000 ans.