La tension est au rendez-vous au Népal ce mercredi 29 avril avec la colère des milliers de survivants du séisme qui n’arrivent pas à trouver un bus qui leur permet quitter Katmandou. La police a été obligée d’intervenir.
Des milliers de survivants du séisme ayant fait 5 000 morts au Népal ont manifesté leur colère ce mercredi 29 avril. Alors que le gouvernement leur a promis un bus avec lequel ils pourront quitter Katmandou, cette promesse n’a pas été respectée et la foule s’était réunie dès l’aube en espérant pouvoir monter à bord d’un bus spécial. La police anti-émeute népalaise a dû intervenir à la gare routière afin de contenir la colère des survivants.
Alors que les survivants ont perdu patience devant l’inexistence de ces bus, des accrochages ont éclaté entre la foule et les autorités. "Nous attendons depuis l’aube. Ils nous ont dit qu’il y aurait 250 bus mais aucun n’est encore arrivé", a confié Kishor Kavre, étudiant de 25 ans sur le récit de Huffingtonpost. Le jeune homme a ajouté qu’ils étaient tous impatients de retourner auprès de leur famille mais ils ignorent quand les bus allaient arriver. "Je pense que le gouvernement est à la peine", regrette le jeune étudiant.
Quatre jours après le tremblement de terre d’une magnitude de 7,9 sur l’échelle de Richter, les répliques du séisme ont nettement baissé mais des centaines de milliers de personnes dorment toujours dans la rue faute de logement. En effet, des dizaines de maisons sont tombées en ruines et réduites à uniquement des tas de bois et de tôle ondulée. "Nous n’avons reçu aucune nourriture depuis le séisme (...) nous n’avons plus rien ici", a raconté Sita Gurung, dans le village de Lapu. En plus des sauveteurs français, plusieurs autres pays tels que les Etats-Unis, la Chine et Israël ont déployé des appareils des forces aériennes pour se joindre aux secours.