Un séisme dévastateur a frappé le Népal ce week-end. Plus de 2 000 personnes sont mortes selon le dernier bilan des autorités. Plusieurs Réunionnais sont coincés sur place, ils témoignent.
Samedi à la mi-journée, un séisme de magnitude 7,8 sur l’échelle de Richter fait trembler le Népal. Plusieurs villes sont fortement touchées, plus de 2 000 personnes sont mortes, plus de 5 000 ont été blessés.
Ce séisme a été suivi par plusieurs répliques dont une dimanche de 6,7 sur l’échelle de Richter. Les secours eux arrivent sur les lieux, l’aide internationale a été déclenchée. Il faut dégager les décombres pour tenter de retrouver des survivants, nourrir et soigner les personnes encore sur place.
Des traileurs ont échappé à l’horreur
Jointe par téléphone Estelle Carret, traileuse réunionnaise et participante du Annapurna Mandala Trail qui s’achevait la veille de la catastrophe au Népal raconte les scènes d’horreur : "J’ai eu beaucoup de chance parce que si cela arrivait deux minutes après, j’étais sous un immeuble. Tout s’est écroulé autour de nous, on a vu des gens se faire écraser par des murs."
Peu de soutien auprès de l’ambassade
Le globe-trotteur réunionnais Jérôme Gence était à Katmandou lorsque le séisme a frappé le pays. Il raconte les mêmes scènes de désespoirs. La nuit après ce tremblement de terre, il l’a passé sous une tente grâce à la solidarité des habitants et autres sinistrés.
Mais ce dimanche, il déplore le comportement de l’ambassade de France : "Aujourd’hui, on a eu des instructions comme quoi il fallait qu’on aille voir l’ambassade de France. Les services sont épouvantables, ils sont désagréables. Là, on est réfugiés à l’ambassade d’Angleterre. Ils nous ont accueillis pour la nuit parce que l’ambassade de France n’est pas compétente pour nous recevoir, ils n’ont même pas de nourriture."