L’Egypte est prise dans la spirale de la violence. Les pro-Morsi surfent sur la vague de l’islamisme pour agir par la terreur contre le régime.
Le Figaro rapporte que ce dimanche une série d’attentats à la bombe a fait un bilan d’un décès et neuf blessés dimanche à Alexandrie, la deuxième ville la plus importante d’Egypte.
Une personne a retrouvé la mort et cinq autres ont été blessées dans la première déflagration, à côté d’un supermarché du quartier de Seyouf, dans l’est de la ville.
Une deuxième bombe a occasionné après quatre blessés devant le commissariat d’Harambe dans le centre, tandis qu’une troisième, près du même poste de police, a été neutralisée par les unités antidéminage des forces de sécurité.
Une quatrième a explosé à côté du poste de police de Bab Chark. Sa déflagration a plus créé la panique sans qu’aucune victime n’ait été enregistrée.
Il y a une semaine, un attentat à la bombe a frappé dimanche 1er mars la ville touristique d’Assouan, en Haute-Egypte. Le bilan a été de deux morts et cinq blessés.
C’est le premier attentat dans cette ville depuis le début des attaques de groupes djihadistes qui ciblent particulièrement l’armée et la police depuis la destitution du président islamiste Mohamed Morsi en juillet 2013. Plus de 500 policiers et soldats ont péri dans tout le pays depuis un an et demi, rapporte le gouvernement du président Abdel Fattah al-Sissi. Les djihadistes affirment réagir aux représailles à la sanglante répression menée par le pouvoir contre les pro-Morsi.
Les attaques les plus meurtrières se sont produites dans le nord de la péninsule du Sinaï et sont l’œuvre de la branche égyptienne du groupe Etat islamique (EI), Ansar Beït al-Maqdess. Dans la capitale, des attentats contre la police ont été revendiqués par le groupe djihadiste Ajnad Masr.