Le président américain a annoncé la victoire de la coalition internationale sur l’organisation Etat islamique. Il a demandé aux parlementaires d’avaliser la guerre qui pourrait durer trois ans.
"La coalition est à l’offensive, l’Etat islamique sera vaincu", tels sont les mots prononcés par le président américain, Barack Obama, mercredi soir à la Maison Blanche, rapporte TF1. Il devrait ordonner le déploiement de forces spéciales, si nécessaire. Il exclut pour autant une opération terrestre d’envergure au Moyen-Orient.
Barack Obama a également indiqué que les États-Unis "ne devraient pas s’engager dans une nouvelle intervention terrestre d’envergure au Moyen-Orient", mais qu’il n’hésiterait pas à déployer les forces spéciales contre l’organisation Etat islamique si nécessaire, alors qu’il vient de demander au Congrès d’appuyer sa lutte contre l’organisation terroriste.
Barack Obama a demandé aux parlementaires d’avaliser la guerre contre le groupe Etat islamique en Irak et Syrie pour trois ans, et a tenté de convaincre des élus sceptiques de soutenir sa stratégie pour vaincre l’organisation.
Le président américain n’a évidemment pas attendu l’autorisation parlementaire pour commencer cette guerre contre les djihadistes. Les avions américains les bombardent depuis le 8 août en Irak, et depuis le 23 septembre en Syrie.
Selon Barack Obama, plus de 2 000 frappes aériennes ont été menées. Environ 1 830 militaires assistent déjà les forces irakiennes sur le terrain.
Six mois d’opérations militaires conduites en vertu des pouvoirs de commandant en chef de Barack Obama, et fondées officiellement sur les autorisations votées par le Congrès contre l’Irak, en 2002 et Al-Qaïda en 2001.
Depuis six mois, de nombreux élus dénonçaient une guerre illégale et exhortaient le Congrès à assumer son rôle constitutionnel de déclarer les guerres. La dernière déclaration de guerre formelle date de la Seconde Guerre mondiale, mais le Congrès a depuis autorisé l’usage de la force à plusieurs reprises, notamment au Liban, en 1983, et en Irak, en 1991.