Après avoir retrouvé les boîtes noires, la commission d’enquête indonésienne a affirmé que l’avion était en parfait état avant l’accident.
Le Figaro rapporte que l’appareil de la compagnie AirAsia qui s’est écrasé en mer de Java il y a un mois était parfaitement fonctionnel et tous les membres de l’équipage étaient en règle, a annoncé aujourd’hui la Commission nationale indonésienne de sécurité des transports.
Selon son chef enquêteur, l’enregistreur des données de vol (la "boîte noire") donne des indices "assez clair" des derniers moments du vol QZ8501 de la compagnie AirAsia. Il a souligné que le commandant en second, c’est-à-dire le copilote de nationalité française, était aux commandes lorsque l’accident, dans lequel la totalité des personnes à bord ont péri, a eu lieu.
L’Airbus A320 a disparu du trafic aérien le 28 décembre avec 162 personnes à bord, en moins d’une heure après le décollage du vol qui devait le mener de Surabaya, deuxième ville d’Indonésie, à Singapour.
L’avion qui effectuait la liaison entre Surabaya, en Indonésie, et Singapour a disparu lorsque les conditions météo étaient mauvaises et s’est abîmé en mer une quarantaine de minutes après le décollage.
"Le commandant en second, souvent appelé co-pilote, habituellement assis à la droite du cockpit, était à ce moment là, aux commandes de l’avion, le capitaine, assis à gauche, surveillait le vol", indique Mardjono Siswosuwarno, celui qui est à la tête de la commission d’enquête indonésienne.
Le copilote français, Remy Plesel était âgé de 45 ans. Il était un ancien ingénieur devenu pilote il y a quatre ans. Ses proches ont réclamé le 20 janvier qu’un juge d’instruction français soit désigné pour accéder au dossier et permettre à des experts judiciaires de mener une autre enquête.