Quelques 550 femmes sont parties rejoindre le groupe Etat islamique en Syrie ou en Irak. Elles ne sont pas autorisées à combattre, mais facilitent la vie des terroristes.
Ces femmes épousent les dhijadistes et leur facilitent la vie au quotidien en Syrie ou en Irak, selon les experts interrogés par Le Figaro aujourd’hui. Elles ne sont pas autorisées à combattre, mais recrutent et appellent à commettre des attentats contre l’Occident au nom du groupe Etat islamique.
Elles sont pourtant originaires de pays occidentaux. "La menace qu’elles représentent est différente de celle de leurs alter-ego masculins" affirment les experts. "Elles aident les combattants pour des tâches non-militaires", conclut cette étude de l’Institute for Strategic Dialogue, publiée hier. Ce rapport de 48 pages retrace les itinéraires des centaines de ces femmes et en aborde en profondeur onze d’entre elles : une originaire d’Autriche, de France et du Canada, six du Royaume-Uni et deux des Pays-Bas.