Un contact a été établi mardi soir entre Laurent Fabius et le ministre des Affaires Etrangères du Japon concernant la prise d’otage de ressortissants japonais par Daesh. Le pays sollicite l’aide de la France.
Le Japon et la France, uni contre le terrorisme
Par l’intermédiaire de son ministre des Affaires étrangères, Fumio Kishida, le Japon a demandé mardi l’aide de la France pour libérer deux japonais actuellement entre les mains du Daesh. M.Kishida, en visite à Londres, a contacté son homologue Laurent Fabius par téléphone, selon 20 minutes.
Une rançon allant jusqu’à 173 085 244 euros
Le communiqué de cet entretien confirmé par la diplomatie nippone note que le gouvernement japonais "souhaiterait la coopération de la France, notamment pour des échanges d’informations, en vue de la libération rapide de nos ressortissants". Laurent Fabius a, quant à lui, pris l’engagement de collaborer dans la mesure du possible avec les autorités japonaises. Le but serait de parvenir à une solution effective et la plus rapide possible.
Pour rappel, l’EI avait menacé mardi dans une vidéo d’exécuter deux otages japonais. Leur vie dépendait d’une rançon de 200 millions de dollars soit 173 085 244 euros à livrer dans les 72 heures. Le Japon avait immédiatement réagi en déclarant qu’il ne cèderait pas à ce chantage "terroriste".