Les enregistrements des conversations à bord du cockpit du vol QZ8501 d’AirAsia ne révèlent aucune hypothèse d’un attentat terroriste.
Les enquêtes concernant la disparition en mer le 28 décembre dernier de l’Airbus A320-200 de la compagnie aérienne AirAsia se poursuivent toujours. Selon la commission indonésienne de sécurité des transports (NTSC) que rapporte Le Figaro ce lundi 19 janvier, les enregistrements des conversations à bord du cockpit qui s’est abîmé en mer le mois de décembre dernier "n’accréditent nullement la possibilité d’un attentat terroriste".
Andreas Hananto, coordinateur de l’enquête de la NTSC a clairement affirmé que l’écoute de ces données n’avait révélé aucune menace ou autre signe d’une action criminelle. D’après un autre de la NTSC, Nurchayo Utomo, ils n’avaient entendu aucune autre voix à part celles des pilotes. "Nous n’avons pas entendu non plus de détonation ou d’explosion", a-t-il ajouté avant de conclure que pour l’instant, partant de cette base, la possibilité d’un acte de terrorisme est écartée.
Par ailleurs, Hananto a souligné que les ultimes minutes de l’enregistrement audio étaient surchargées de "sons de machines et d’alarmes". Un filtrage de ces sons est donc nécessaire pour pouvoir obtenir une transcription intégrale des échanges de paroles effectuées à bord de l’avion.
Pour rappel des faits, l’Airbus A320-200 de la compagnie AirAsia effectuait la liaison entre Surabaya, en Indonésie, et Singapour avant de disparaître des écrans radar le 28 décembre. L’appareil s’est abîmé en mer de Java environ quarante minutes après le décollage. Aucun passager ni membre de l’équipage n’a survécu parmi les 162 personnes à bord de l’avion.