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L’une des deux villes accueillera les JO d’hiver de 2022, avec une avance favorable pour Pékin.
Le Figaro rapporte que les municipalités de Pékin (Chine) et d’Almaty (Kazakhstan) doivent remettre, aujourd’hui, au siège du Comité international olympique à Lausanne, leurs dossiers de candidature pour l’organisation des jeux Olympiques d’hiver 2022. Pékin, considéré comme favori, et Almaty sont les derniers postulants après le désistement de Stockholm, Cracovie (Pologne), Lviv (Ukraine) et Oslo (Norvège).
La délégation chinoise est conduite par Liu Peng, président du Comité national olympique chinois et Wang Anshun, président du Comité de candidature de Pékin-2022. Elle remettra son dossier à 11 heures, tandis que ceux d’Almaty remettront le leur à 14 heures et quart.
Pékin, qui a déjà abrité les JO d’été en 2008, veut cette fois accueillir des JO d’hiver "centrés sur les athlètes, durables et économiques", insiste lundi son comité d’organisation dans un communiqué, se calquant sur l’esprit de l’Agenda 2020 que vient de faire adopter le président du CIO, l’Allemand Thomas Bach. Pour cela, les autorités chinoises ont mis en avant les sites des JO-2008 et se sont engagées à construire une ligne de train à grande vitesse de 200 kilomètres jusqu’à la ville-préfecture de Zhangjiakou, située dans la province du Hebei, où se déroulera une partie des épreuves.
La candidature d’Almaty, elle, s’appuie sur des infrastructures rénovées en 2011 à l’occasion des Jeux asiatiques d’hiver.
Le Figaro dit que les deux villes présentent des lacunes : Almaty par son inexpérience dans la tenue d’événements internationaux et Pékin à cause de sa pollution et des réseaux de transports engorgés.
