Les enquêteurs du Bureau d’enquêtes et d’analyses français pour la sécurité de l’aviation civile sont attendus vendredi matin en mer de Java pour participer aux recherches sous-marines.
Disparu le 28 décembre 2014, l’Airbus A320-200 de la compagnie AirAsia reste à ce jour introuvable bien que des débris ont été déjà récupérés. Pour accélérer les recherches sous-marines les enquêteurs du Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) pour la sécurité de l’aviation civile doivent arriver ce vendredi matin à l’endroit de la mer de Java où s’est abîmé l’avion, rapporte Le Figaro.
"Un bateau doit acheminer dans la matinée du 2 janvier, heure locale, les enquêteurs sont équipés de moyens de détection comprenant notamment des hydrophones en vue de localiser les balises acoustiques des deux enregistreurs de vol", a fait savoir ce jeudi le BEA dans un communiqué. "Dans le cadre des recherches destinées à localiser l’épave de l’Airbus A 320-200, vol Air Asia 8501, les enquêteurs du BEA participent avec leurs homologues indonésiens et singapouriens à la campagne de recherches sous-marines", précise le communiqué.
Alors que les secouristes poursuivent leurs recherches ce jeudi pour retrouver des victimes de l’avion d’AirAsia disparu dimanche dernier, les premiers corps ont été transportés vers Surabaya, deuxième ville d’Indonésie, qui est équipée pour procéder à l’examen et l’identification de 150 corps. Au total, six corps sur les sept repêchés ont été acheminés ce jeudi dans des cercueils ornés de fleurs vers cette ville. A bord de l’avion d’AirAsia se trouvaient 155 Indonésiens, le copilote français, trois Sud-Coréens, un Britannique, un Malaisien et un Singapourien.
L’Airbus s’est abîmé en mer après avoir été confronté à de très mauvaises conditions météorologiques. Peu avant le décollage, le pilote avait demandé de dévier du plan de vol, et dans le ciel, il avait demandé de prendre de l’altitude avant que le contact ne soit perdu avec le contrôle aérien.