Pour conserver leurs recrues, les responsables de l’organisation de l’Etat islamique (EI) auraient menacé de morts une trentaine d’anglais qui souhaiteraient retourner au Royaume-Uni.
Partis combattre le régime de Bachar al-Assad, une trentaine de jeunes Anglais souhaiteraient s’affranchir du califat et retourner au Royaume-Uni. Ils n’auraient rallié l’EI qu’à la faveur des réorganisations des groupes djihadistes dans la région. Ce serait d’ailleurs pour des raisons linguistiques mais pas tellement idéologiques qu’ils auraient rejoint Daesh, et ce « à la faveur des réorganisations des groupes djihadistes dans la région », comme le rapporte 20minutes.
Un ancien détenu de Guantanamo, Bay Moazzam Begg, révèle que « Quand le califat s’est structuré, les combattants ont prêté allégeance. Si vous désobéissez, vous vous exposez à des sanctions disciplinaires qui peuvent aller jusqu’aux menaces de mort, voire la mort ». Ces « repentis » sont « pris entre le marteau et l’enclume », estime-t-il, faisant référence à l’annonce des autorités britanniques qui veulent juger pour « trahison » les jihadistes ayant rejoint Syrie ou Irak dans le but de combattre. Lui de poursuivre qu’« Un grand nombre de personnes veulent revenir. En janvier, ils étaient une trentaine. Depuis, leur nombre a considérablement augmenté ». Des propos recueillis par The Observer et rapportés par 20minutes.
Pour rappel, cet homme avait proposé au gouvernement anglais de les aider pour faire libérer l’otage Alan Henning. Ce dernier a été finalement décapité le 3 octobre dernier.
Selon les statistiques émises par le Centre international d’étude de la radicalisation (ICSR) du King’s College de Londres, quelques 500 britanniques sont partis faire la guerre en Irak, Syrie ; 24 y ont péri.