Essaie-t-on de casser le mouvement des parapluies ? Dernièrement les manifestants sont attaqués par des gros-bras masqués …
D’un côté on a des étudiants déterminés. De l’autre des Hongkongais pris par le ras-le-bol du désagrément né du mouvement provoqué par les premiers. Les étudiants accusent les personnes qui manifestent leur mécontentement d’être des voyous à la solde des Triades.
A Hong-Kong pourtant il y a une frange de la population résignée à l’ordre imposé le Parti communiste chinois (PCC). Ou plutôt est-ce des habitants qui rejettent la démocratie "à l’occidentale" que les étudiants veulent instaurer sur le territoire chinois ? D’autres étudiants ont déjà effectué une tentative, le soulèvement de Tien Anmen de 1989.
Le chef de l’exécutif de l’enclave a dit son impression sur la question : "Si la condition pour obtenir le suffrage universel en 2017 est de s’essuyer les pieds sur la loi fondamentale (Constitution, NLDR) et la décision prise par le comité permanent de l’Assemblée nationale populaire, nous savons tous qu’ils n’ont presque aucune chance". Autrement dit, la Chine est sous l’autorité du PCC, le Coca-cola et le Hamburger n’imposeront pas leur lubie à la Chine.
Le mouvement pro-démocratie a commencé le 28 septembre. La revendication est la démission du chef de l’exécutif de la ville, Leung Chun-ying. Depuis, le pouvoir a exclu d’un revers ferme la chance de ployer sous la masse des manifestants. De même Leung Chun-ying a réitéré que les élections du chef de l’exécutif de 2017 se fera telle qu’il a été prévue par la loi en vigueur, c’est-à-dire une liste de candidats approuvés au préalable par un comité composé par des représentant du Parti communiste.
Le mouvement des parapluies est inspiré par le vent de la ‘’démocratie’’ soufflant depuis 2009 de l’Ukraine, avec la Révolution orange. La chute des régimes autoritaires dans les pays arabes, durant la dite "Printemps arabe" a sans doute encouragé les initiateurs du mouvement à tenter le "vent" de la "démocratie" sur la Chine. La Chine du Parti communiste.