Le crime perpétré par l’organisation Etat islamique s’est passé hier, dans le nord du pays. Parmi les victimes figuraient trois femmes.
C’est à l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) qu’on doit l’information relayée aujourd’hui par Le Figaro. Les 10 décapitations ont eu lieu en zone kurde, au nord de la Syrie. Elles avaient, en partie, pour but de terroriser les habitants qui résistent à l’avancée des extrémistes sunnites, selon les précisions de l’organisation qui est basée à Londres et qui communique quotidiennement sur la situation en Syrie.
Parmi les victimes figuraient cinq combattants kurdes anti-EI, dont trois femmes et quatre rebelles arabes syriens ont été pris. Ils ont été décapités hier à 14 kilomètres à l’ouest de Kobani, ville kurde assiégée par l’EI à la lisière de la Turquie. L’OSDH a ajouté qu’un civil kurde avait également été décapité. « Je ne sais pas pourquoi ils ont été arrêtées ni pourquoi ils ont été décapités. Seul l’État islamique sait pourquoi. Ils veulent faire peur aux gens », dit le directeur de l’organisation.
Ces décapitations, qui sont désormais la marque de fabrique de l’organisation EI, ont souvent lieu en public. Le message est clair : aucune opposition à l’EI, violente ou non violente, ne sera tolérée.