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Toutes les femmes dans l’intervalle d’âge de 11 à 46 ans devront subir une mutilation génitale. Tels sont les ordres donnés par les djihadistes de l’Etat Islamique (EI), selon l’ONU.
Mme Jacqueline Badock qui est la responsable numéro deux de l’ONU en Irak a déclaré, « C’est une fatwa de l’EI, nous venons d’en être informés » Une vidéoconférence a servi de source de transmission de ce message. La responsable a toutefois affirmé qu’elle n’avait pas encore en sa possession de chiffres précis concernant le nombre de victimes touchées par cet ultimatum.
Elle a toutefois cité les statistiques qui étaient issues du Fonds des Nations Unies pour la population. « 4 millions de filles et de femmes pourraient être affectées », selon les chiffres retenus. Un recensement important surtout dans le cas d’une mutilation génitale massive. Jusqu’à maintenant ces circoncisions féminines ne concernaient qu’une infirme partie de la population.
Approfondissant un peu plus la situation sur le terrain en Irak, la déléguée de l’ONU a déclaré qu’il ne restait plus qu’un vingtaine de familles chrétiennes dans la ville de Mossoul. Ces ménages sont d’ailleurs soutenus face aux répressions par les ONG telles que Caritas. Pour la sécurité, certaines de ces familles ont préféré se convertir à l’islam. D’autres par contre, restent fermement campé sur leurs décisions et ont préféré payer l’amende imposée par l’EI. Une mesure de plus en plus violente qui n’est pas sans conséquence sur la civilisation chrétienne dans le pays irakien.
