Un pétrolier Iranien est arrivé le mardi 26 mai au Venezuela, rejoignant le principal centre de raffinement. La veille, un premier navire du même genre a été envoyé par l’Iran.
Ce second pétrolier iranien, le Forest, s’est rendu au Venezuela à cause d’une grave pénurie d’essence touchant le pays. Il a débarqué au complexe de raffinage de Paraguana (Etat de Falcon), a indiqué le ministre du Pétrole, Tareck El Aissami, sur Twitter.
Comme le rapporte la presse française, le site Marine Traffic a confirmé la position du pétrolier, entré dans les eaux vénézuéliennes, le lundi 25 mai. Le complexe de Paraguaná peut traiter 950 000 barils de carburant quotidiennement, mais sa production a chuté parallèlement à l’approvisionnement du Venezuela en brut.
Le premier navire iranien, le Fortune, est arrivé, lundi, à El Palito, une énorme raffinerie avec port. Un troisième bateau, le Pétunia, est entré mardi dans les eaux vénézuéliennes le mardi 26 mai, ont indiqué les autorités militaires. Deux autres, le Faxon et le Clavel, sont aussi attendus.
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En somme, la flotte totale transporte environ 1,5 million de barils d’essence. Les pétroliers "apportent des combustibles, des additifs, des pièces de rechange et d’autres équipements destinés à redresser notre capacité de raffinage et notre production pétrolière", a affirmé Tareck El Aissami.
Le Venezuela possède les plus grandes réserves prouvées de pétrole dans le monde, mais il ne produit plus qu’à peu près 622 000 barils par jour, d’après l’OPEP.
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