Plusieurs députés vénézuéliens seront jugés pour l’attentat ayant visé leur président Nicolas Maduro.
L’enquête sur l’attentat ayant visé le président vénézuélien Nicolas Maduro progresse. Juan Requesens, un député de l’opposition ainsi que sa sœur étaient interpellés mardi par le service vénézuélien du renseignement, le Sebin. Cet homme a déjà été accusé par le président du Venezuela d’être derrière ce complot. "Le député Juan Requesens et sa sœur Rafaela ont été capturés et frappés par 14 hommes du Sebin", a écrit la formation d’opposition Primero Justicia sur son compte Twitter.
A compter de ce mercredi, l’Assemblée constituante vénézuélienne va entamer un processus, a déclaré mardi cette assemblée dotée de pouvoirs illimités. Cette démarche permettra de traduire en justice des députés de l’opposition accusés d’être impliqués dans l’attaque présumée aux drones survenue samedi. Par ailleurs, une session a été convoquée par le président de l’Assemblée constituante, Diosdado Cabello. Cette séance va étudier la suppression de l’immunité parlementaire des députés impliqués dans l’attentat contre Nicolas Maduro.
Nicolas Maduro a, de son côté, cité l’opposant Julio Borges, ancien président du Parlement, actuellement en exil d’être mêlé à cet attentat. Une accusation à laquelle cette figure célèbre de l’opposition vénézuélienne a réagi. "Ni le pays ni le monde ne croient à ta farce de l’attentat", a-t-il écrit sur Twitter. "Nous savons tous que c’est un montage pour nous poursuivre et pour nous condamner, nous qui nous opposons à ta dictature", a-t-il ajouté sur le récit d’Europe1.
Lire plus d’actualités au Venezuela
.@NicolasMaduro ni el país ni el mundo te creen la farsa del atentado, todos sabemos que es un montaje para perseguir y condenar a quienes nos oponemos a tu dictadura. Sepultaste la Constitución.
— Julio Borges (@JulioBorges) 8 août 2018