Après deux jours de voyage, les membres de la délégation réunionnaise sont arrivés au Brésil hier. Leur objectif : défendre la candidature des Pitons, des Cirques et des Remparts de la Réunion au patrimoine mondial de l’Unesco. La semaine sera décisive pour accéder à une reconnaissance internationale.
Au total, 32 sites sont en lice pour accéder au titre de Patrimoine mondial de l’Unesco. Concernant la France, deux candidatures ont été soumises au comité : celle de la cité épiscopale d’Albi et celle de la Réunion à travers les Pitons, Cirques et Remparts.
A peine arrivés, les membres de la délégation réunionnaise se sont rendus au théâtre national Claudio Centuro hier après midi. La cérémonie de la 34ème session du Comité du Patrimoine mondial de l’Unesco aura été marquée par les danses traditionnelles brésiliennes. Les représentants de tous les pays candidates étaient présents pour cet événement. Pour les membres de la délégation réunionnaise, il s’agit également de nouer des contacts professionnels avec des personnalités influentes du monde entier. Des personnes qui pourraient éventuellement faire basculer la décision finale en faveur de la Réunion.
Dirigée par Joao Luiz Silva Ferreira, le Ministre brésilien de la Culture et Président du comité mondial de l’Unesco cette 34 ème session s’achèvera le 3 août.
Pour rappel, la Réunion a déjà inscrit le Maloya sur la liste du patrimoine immatériel de l’Unesco en tant que bien culturel. Cette semaine, l’objectif est de faire connaître les pitons, cirques et remparts de l’île, véritables fiertés des Réunionnais et biens uniques au monde. Si la Réunion rejoint les 890 biens de l’Unesco, elle bénéficiera d’une vitrine ouverte sur le monde entier. Selon des premières estimations, son rayonnement sur la scène internationale lui permettrait d’augmenter sa fréquentation touristique de 10 à 15% selon des premières estimations. Le tourisme pourrait ainsi devenir international et non plus affinitaire.
La Réunion pourrait donc rejoindre ses voisines - Maurice, Madagascar, les Seychelles - qui disposent d’ores et déjà de sites classés au Patrimoine mondial de l’Unesco.Ce classement au patrimoine mondial de l’Unesco serait un atout considérable sur le plan économique, environnemental mais également touristique.