Lundi 27 juin, la Cour suprême des États-Unis a étendu la place de la religion dans les écoles publiques. Le licenciement d’un entraîneur de football américain qui priait sur les terrains a été invalidé.
Entraîneur d’équipe de football américain du lycée de Bremerton, au nord-ouest des États-Unis, Joseph Kennedy a été licencié à cause d’une de ses habitudes. Avant ou après les matchs, il dirigeait des prières dans les vestiaires. Après chaque rencontre, il s’agenouillait au milieu du terrain pour prier. Ses joueurs le rejoignaient parfois.
Les autorités scolaires lui avaient demandé, en 2015, d’arrêter ces pratiques. En effet, un article du premier amendement de la Constitution interdit à l’État et à ses employés d’encourager "l’établissement" d’une religion. Il est interdit de la financer ou de favoriser sa pratique. J. Kennedy a cependant refusé d’obtempérer.
De ce fait, les autorités scolaires n’ont pas renouvelé son contrat, mais l’entraîneur a saisi la justice en s’appuyant sur une autre disposition du premier amendement qui garantit la liberté de religion et d’expression.
La Cour suprême des États-Unis a tranché en invalidant le licenciement de l’entraîneur. "Une entité gouvernementale a voulu punir un individu pour une pratique religieuse brève, calme et personnelle", mais "la Constitution n’impose ni ne tolère ce genre de discrimination", selon le juge Neil Gorsuch, cité par les médias.
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