Le président des Etats-Unis Joe Biden et son épouse se sont rendus, mardi, dans la ville de Buffalo au chevet de la communauté afro-américaine après la fusillade meurtrière qui a fait 10 victimes.
Dix personnes, toutes afro-américaines, ont été tuées dans une attaque raciste survenue samedi à Buffalo dans le nord-est des Etats-Unis. Le président américain Joe Biden et son épouse se sont rendus sur place mardi pour être au chevet d’une communauté meurtrie par la fusillade. Lors de sa prise de parole, le locataire de la Maison Blanche a dénoncé avec véhémence le "poison" du suprémacisme blanc. Le dirigeant américain a qualifié l’acte commis par Payton Gendron, homme blanc de 18 ans et adepte de théories complotistes comme du "terrorisme". "J’appelle tous les Américains à rejeter ce mensonge et je condamne tous ceux qui le répandent pour gagner du pouvoir, des voix, de l’argent", a-t-il lâché sur les propos repris par 20 Minutes.
D’après Joe Biden, la thèse aux origines néo-nazies du "grand remplacement" prétend que la population blanche sera progressivement remplacée par des vagues d’immigration, orchestrées par les élites politiques. Un peu plus tard, lors d’une réception à la Maison Blanche, la vice-présidente Kamala Harris, a souligné que le racisme était une réalité en Amérique depuis toujours. "Nous avons eu dans notre pays des personnes à des positions de pouvoir incroyables qui s’en sont prises à des boucs émissaires, des personnes avec les plus vastes tribunes qui ont répandu ce genre de haine", a-t-elle dénoncé.
Durant le même événement, le président américain a réitéré son appel à réguler les armes à feu alors que les Etats-Unis recensent dix fusillades chaque semaine, selon l’organisation Gun Violence Archive.
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