Mardi 5 avril, le Royaume-Uni, les États-Unis et l’Australie ont fait savoir qu’ils allaient travailler ensemble sur des armes hypersoniques en marge de leur pacte de sécurité AUKUS face à l’influence de la Chine dans le Pacifique.
"Nous nous engageons (...) aujourd’hui à commencer une nouvelle coopération trilatérale en matière de moyens de guerre hypersoniques, contre-hypersoniques et électroniques", ont écrit Joe Biden, Boris Johnson et Scott Morrison dans un communiqué commun. Les trois dirigeants, dans des propos rapportés par les médias français comme Le Figaro, ont aussi convenu d’"étendre le partage d’informations et d’approfondir la coopération en matière d’innovation dans la défense".
Au mois de mars dernier, l’armée russe disait avoir utilisé des missiles hypersoniques en Ukraine. Cette technologie est aussi utilisée par la Chine.
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Il faut savoir que les missiles hypersoniques peuvent atteindre plus de 5 fois la vitesse du son. Ils sont aussi plus maniables que les missiles dits ‘standards’. Du coup, leur interception devient plus difficile. En octobre 2021, les USA avaient déjà testé cette arme avec succès.
Canberra, Londres et Washington avaient annoncé en septembre dernier l’alliance AUKUS pour la région indo-pacifique, qui avait pour cible la Chine sans la citer. Ce partenariat prévoit notamment la livraison de sous-marins à propulsion nucléaire à l’Australie, et ces pays se sont dits "ravis" des progrès dans ce cadre.
Cette situation avait provoqué l’ire de la France, menant à la rupture d’un contrat d’armement passé par Paris avec Canberra.
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