Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, est monté à la tribune de l’ONU à New York, mardi, peu avant 22 heures. Son discours sur les dangers des nouvelles technologies a étonné l’assistance.
Ce discours hilarant de Boris Johnson a été prononcé, mardi, après qu’il a décidé de suspendre le Parlement à l’approche du Brexit. Le Premier ministre britannique a, en effet, parlé des dangers des nouvelles technologies qui pourraient apporter "poulets sans pattes" et villes aseptisées comme "une pharmacie zurichoise". Des propos qui ont provoqué rires et étonnements dans la salle. Pendant près de 20 Minutes, il a évoqué les conséquences des progrès de l’intelligence artificielle entraînant un futur dystopique.
Face à un public clairsemé, Boris Johnson se demande si la biologie de synthèse serait en mesure de restaurer des tissus comme un formidable remède anti-cuite ou ramener des poulets sans pattes terrifiants dans nos assiettes. "Nous ne savons pas qui décidera comment utiliser ces données, si on peut confier à ces algorithmes nos vies et nos espoirs. Les machines devront-elles décider, et décider seules, si nous sommes éligibles pour un prêt immobilier, une assurance, une opération chirurgicale ?", a-t-il poursuivi, propos relayés par 20 Minutes. Enfin, le Premier ministre britannique rejette entièrement le pessimisme anti-sciences tout en restant optimiste sur l’effet "libérateur" des technologies.
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Boris Johnson a profité de son intervention pour inviter ses auditeurs à un sommet sur ce thème à Londres en 2020. L’ancien maire de la capitale britannique a ensuite vanté les mérites de la ville en disant qu’à un moment, Londres avait eu "plus de restaurants étoilés au Michelin que Paris". "Les Français ont rapidement repris le dessus, par un procédé dont je ne suis pas sûr qu’il était entièrement honnête", a-t-il plaisanté.