Prévention du coronavirus : l’hydroxychloroquine n’est pas efficace, selon une étude américaine

LINFO.RE – créé le 5.06.2020 à 22h30 – mis à jour le 5.06.2020 à 22h30 - La rédaction

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L’étude a été menée auprès de 821 personnes aux Etats-Unis et au Canada. La majorité d’entre eux était considérée comme "à risque" d’être contaminée par le coronavirus.

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Pas efficace qu’un placebo à cet effet

Des chercheurs ont rendu leur conclusion à la suite d’un essai clinique. Selon ces experts, la prise de l’hydroxychloroquine peu de temps après une exposition au Covid-19 ne permet pas a priori de prévenir une infection. Alors que Donald Trump a vanté le médicament qu’il prenait comme un moyen de prévention contre le coronavirus, l’étude menée auprès de 821 personnes aux Etats-Unis et au Canada a démontré le contraire. En effet, il a été révélé qu’il n’était pas beaucoup plus efficace qu’un placebo à cet effet, rapporte 20 Minutes.

Des personnes "à risque"

Pour parvenir à ce résultat, une équipe de scientifiques pilotée par l’université du Minnesota a étudié des adultes entrés en contact avec une personne positive au coronavirus pendant plus de 10 minutes à une distance de deux mètres ou moins. La plupart de ces individus étaient considérés comme "à risque" de contracter la maladie parce qu’ils ne portaient pas de masque lors de l’interaction avec la personne infectée. Ils ont tous reçu au hasard de l’hydroxychloroquine ou un placebo quatre jours après ce contact. "Cet essai randomisé n’a pas démontré un bénéfice significatif de l’hydroxychloroquine comme traitement prophylactique après une exposition au Covid-19", ont souligné les auteurs de l’étude.

Une étude trop petite

Les résultats de l’étude ont révélé que 12 % des patients ayant pris de l’hydroxychloroquine ont été contaminés contre 14 % qui ont reçu un placebo. Les conclusions de cette recherche étaient très attendues, car l’expérience est considérée comme la référence pour l’étude des résultats cliniques. Martin Landray, un professeur de médecine et d’épidémiologie à l’université d’Oxford, et n’ayant pas participé à la confection de l’étude a déclaré que l’étude était trop petite pour être irréfutable. Il a ajouté que d’autres études doivent être menées pour démontrer si l’hydroxychloroquine peut réellement avoir un effet positif modéré.