Andre Penner/AP/SIPA
Jair Bolsonaro a enfin brisé le silence le mardi 1er novembre, après sa défaite au deuxième tour de l’élection présidentielle brésilienne, contre Luiz Inacio Lula da Silva (50,9% contre 49,1%), dimanche dernier.
Le président d’extrême-droite s’est exprimé dans un bref discours de 3 minutes au palais présidentiel de l’Alvorada (Brasilia). S’il n’a pas reconnu explicitement sa défaite, et omettant de féliciter son adversaire, il dit "autorise(r) la transition" avec son successeur, et s’engage à "respecter la Constitution". "Tant que je serai président de la République, je continuerai à respecter la Constitution", a-t-il affirmé sur un ton martial, observe TF1Info.
Par ailleurs, "le président m’a autorisé, selon la loi, à débuter le processus de transition" avec l’équipe de Luiz Inacio Lula da Silva, a assuré Ciro Nogueira, chef de cabinet de Jair Bolsonaro.
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Dans son allocution, Jair Bolsonaro a également tenu à condamner, à sa manière, les barrages routiers érigés par ses partisans qui ont protesté depuis la victoire du candidat de gauche. "Les manifestations pacifiques seront toujours bienvenues, mais nous ne pouvons pas utiliser les méthodes de la gauche", a-t-il lancé…
Cela dit, pour le président sortant, ces manifestations étaient "le fruit de l’indignation et d’un sentiment d’injustice" quant au processus électoral.
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