Durant une interview, le Président brésilien, Jair Bolsonaro a parlé de la marée noire qui touche le pays.
Une mystérieuse marée noire a souillé depuis trois mois plus de 200 plages dans le nord-est du Brésil. Le journal Le Figaro a informé que, dimanche 3 novembre, le Président brésilien, Jair Bolsonaro, a affirmé que "le pire est à venir". Invité pour une interview à la chaîne de télévision Record, le chef de l’Etat a annoncé que "ce qui est arrivé et a été ramassé jusqu’à présent est une petite quantité de ce qui a été déversé".
Par ailleurs, vendredi 1er novembre, les autorités brésiliennes ont accusé le pétrolier grec "Bouboulina" d’être responsable de ce désastre écologique, après l’analyse de données satellitaires. Dans ce sens, Jair Bolsonaro a signifié que "tous les indices" désignaient ce navire grec. Il s’agit d’un acte "criminel", a accusé le Président brésilien, qui a dit s’attendre à "une catastrophe bien plus grande". A la suite de cette accusation, la société grecque gérante du pétrolier, Delta Tankers, a démenti.
Jusqu’ici, quelque 2 000 km de côtes ont été touchés par la marée noire, surtout la région d’Abrolhos, près de Bahia, sanctuaire pour les baleines à bosse et pour des formations coralliennes uniques au monde.
Détecté le 29 juillet dernier, ce déversement d’hydrocarbures se trouvait à plus de 700 km des côtes de l’Etat de Paraïba. D’après les autorités brésiliennes, le pétrole a commencé à apparaître le 30 août sur les côtes du Nordeste, progressant ensuite vers le sud, jusque dans l’Etat de Bahia.
Au Brésil, les plages et la mangrove de l’État de Pernambuco, un lieu très prisé en temps normal, sont recouvertes d’une marée noire d’origine inconnue. Une situation de crise environnementale et économique. Explications ⤵ pic.twitter.com/TaLL3pIy2y
— La1ere.fr (@la1ere) 31 octobre 2019