Martial Trezzina/AP/SIPA
Lundi 24 avril, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a affirmé avoir limogé un de ses hauts responsables pour "inconduite sexuelle" après au moins 3 accusations d’agressions qui l’ont visé ses dernières années.
La porte-parole Marcia Poole a écrit dans un email que le médecin fidjien "Temo Waqanivalu a été limogé de l’OMS à la suite d’allégations d’inconduite sexuelle à son encontre et du processus disciplinaire". L’Organisation mondiale de la santé, qui applique une politique de ’tolérance zéro’ quant aux comportements sexuels répréhensibles, n’a pas fourni de détails sur les faits.
Selon les médias comme Le Figaro, le Dr Temo Waqanivalu, chef de la division des maladies non transmissibles de l’OMS, est visé par au moins 3 allégations d’agression sexuelle depuis 2017.
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En début d’année, l’agence Associated Press a identifié le praticien comme étant le suspect principal dans une agression sexuelle lors du sommet de l’OMS à Berlin en octobre 2022. Rosie James, une jeune médecin britannique, avait à l’époque relaté dans un tweet "avoir été sexuellement agressée par un membre du personnel de l’OMS" pendant le sommet.
Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, avait répondu en personne au tweet, affirmant être "horrifié" par son témoignage, appuyant une politique de "tolérance zéro pour les agressions sexuelles". De son côté, Marcia Poole a insisté que toute forme d’inconduite sexuelle par toute personne travaillant pour l’Organisation, membre du personnel, consultant, partenaire, "est inacceptable".
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