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Le 5 avril, Washington a décidé d’annuler l’ensemble des visas attribués aux citoyens du Soudan du Sud. Cette mesure répond au refus des autorités sud-soudanaises de coopérer concernant le retour de leurs ressortissants expulsés.
Dans un communiqué, le secrétaire d’État Marco Rubio a écrit : "avec effet immédiat, le département d’État des États-Unis révoque tous les visas détenus par les porteurs de passeports du Soudan du Sud". Depuis le retour de Donald Trump à la présidence le 20 janvier, aucune décision similaire n’avait encore visé l’intégralité des citoyens d’un pays. "Il est temps que le gouvernement de transition du Soudan du Sud cesse de tirer profit des États-Unis", a lâché le chef de la diplomatie américaine, rapportent les médias français comme Le Figaro. Selon lui, "appliquer les lois d’immigration de notre pays est d’une importance critique pour la sécurité nationale et la sûreté publique des États-Unis".
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Les autorités américaines suspendent également la délivrance de nouveaux visas aux ressortissants sud-soudanais, en plus de révoquer ceux déjà en circulation. Cette décision pourrait évoluer si le pays coopère davantage avec Washington. Le Soudan du Sud, indépendant depuis 2011, demeure marqué par l’instabilité. Un responsable onusien a récemment exprimé ses inquiétudes quant à un possible retour du conflit civil. Entre 2013 et 2018, la guerre a causé environ 400 000 morts et déplacé 4 millions de personnes.
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