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Le département d’Etat américain a indiqué, mardi 21 mai, que Damas aurait repris son utilisation d’armes chimiques. Il a notamment évoqué une attaque présumée dans le nord-ouest de la Syrie.
Depuis l’arrivée de Donald Trump au pouvoir, les Etats-Unis ont frappé des cibles du régime syrien à deux reprises, en réplique à des attaques chimiques. D’abord en avril 2017, en réaction à une attaque meurtrière au gaz sarin à Khan Cheikhoun, puis en réponse à une attaque chimique contre des civils à Douma, un an plus tard.
Washington soupçonne à nouveau Damas d’un nouvel acte, évoquant notamment une "attaque présumée au chlore dans le nord-ouest de la Syrie", le matin du 19 mai, selon les médias. D’après l’administration Trump, elle aurait précisément eu lieu dans la région d’Idleb, le dernier bastion tenu par des groupes jihadistes dans le pays.
Morgan Ortagus, porte-parole de la diplomatie américaine, a prévenu le régime Assad que l’utilisation de telles armes amènerait les Etats-Unis et leurs alliés à "réagir rapidement et de manière appropriée". Les Américains seraient actuellement en train de recueillir des informations sur cet incident, a-t-il ajouté.
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