La gouverneure démocrate de New York, Kathy Hochul, a légalisé la ‘réduction organique naturelle’ après la mort, autrement ‘terramation’ ou tout simplement ‘compostage humain’…
La ‘réduction organique naturelle’ consiste à avancer le processus naturel de décomposition du corps, sans l’utilisation de produits chimiques. Le défunt est notamment mis dans un conteneur semi-ouvert, dans lequel se trouve une litière composée de copeaux de bois, de luzerne ou de paille, et qui est scellé et relié à un système de chauffage, de ventilation et de climatisation, révèle le New York Post. De ce fait, les conditions d’humidité et d’oxygénations sont idéales pour que les bactéries agissent efficacement.
Six à huit semaines plus tard, un mètre cube de terre riche en nutriments est alors récupéré, soit environ 36 sacs qui peuvent ensuite être utilisés comme engrais, selon le journal américain, relaient TF1Info. Certaines familles ont alors la possibilité de l’utiliser pour faire pousser un arbre à la mémoire du mort.
Par ailleurs, New York est le sixième État à adopter cette législation, depuis 2019, aux USA.
> À lire aussi : New York : ville la plus chère au monde, pour la première fois !
Katrina Spade, fondatrice de Recompose, un salon funéraire écologique de Seattle, développe : "la crémation utilise des combustibles fossiles et l’enterrement utilise beaucoup de terre et a une empreinte carbone". Elle a ajouté que "pour beaucoup de gens, le fait d’être transformé en terre qui peut être transformée en jardin ou en arbre a un impact considérable".
Pour sa part, la Conférence catholique de l’État de New York est opposée à ce genre d’inhumation. "Le compostage et la fertilisation peuvent être appropriés pour les épluchures de légumes ou les coquilles d’œufs, mais pas pour nos dépouilles mortelles", a notamment lâché Dennis Poust, directeur général de l’organisation.
> Toute l’actualité internationale sur LINFO.re