Illustration - Odelyn Joseph/AP/SIPA
En 2023, environ 260 000 femmes ont perdu la vie à cause de complications survenues pendant la grossesse ou lors de l’accouchement, selon l’OMS. Cela représente une mort toutes les deux minutes.
Les avancées dans la lutte contre la mortalité maternelle connaissent un net ralentissement, notamment à cause des coupes dans l’aide humanitaire. L’OMS signale une baisse de 40 % des décès liés à la maternité entre 2000 et 2023, grâce à l’accès élargi aux soins médicaux. Cependant, depuis dix ans, ces progrès perdent de la vitesse, et certaines zones voient même leur situation se détériorer. En 2023, 260 000 femmes sont mortes de complications liées à la grossesse ou à l’accouchement, rapportent les médias français comme BFMTV. Les pays à faibles revenus restent les plus exposés. La réduction du soutien international nuit aux soins essentiels, au personnel médical et à l’accès aux médicaments.
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Depuis 2015, les avancées dans la réduction des décès maternels ont cessé dans cinq grandes zones du globe, selon les dernières données disponibles. L’Afrique du Nord, plusieurs régions d’Asie, l’Océanie hors Australie et Nouvelle-Zélande, l’Europe et l’Amérique du Nord, ainsi que l’Amérique latine et les Caraïbes, sont concernées. Aux États-Unis, malgré un niveau de mortalité relativement faible, une hausse notable de 38 % est enregistrée entre 2000 et 2023. Les conséquences de la suppression de la protection fédérale du droit à l’avortement en 2022 ne peuvent pas encore être pleinement évaluées, selon les spécialistes en santé reproductive.
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