Désormais, 59 sociétés chinoises se trouvent dans cette liste noire. Elles sont accusées de soutenir des activités militaires en Chine.
Jeudi 3 juin, le président américain Joe Biden a suivi le pas de son prédécesseur. Il a allongé la liste noire des entreprises chinoises accusées de soutenir les activités militaires de Pékin. Ces sociétés ne pourront pas ainsi bénéficier d’investissements américains. Le président démocrate y a inclus des entreprises impliquées dans la fabrication et le déploiement de la technologie de surveillance.
"Ce décret autorise les États-Unis à interdire – de manière ciblée et circonscrite – les investissements américains dans des entreprises chinoises qui portent atteinte à la sécurité ou aux valeurs démocratiques des États-Unis et de nos alliés", a résumé la Maison Blanche dans un communiqué.
Selon Washington, cette liste vise aussi les sociétés utilisant des "technologies de surveillance chinoise hors de Chine" et leur développement afin de faciliter les violations graves des droits humains.
Les Américains, individus et entreprises, qui détiennent des intérêts financiers ou des participations dans ces entreprises ont jusqu’au 2 août pour les céder. Comptant désormais 59 sociétés, cette liste inclut de grands groupes des télécoms, de la construction ou encore des technologies.
Selon l’administration Biden, cette décision a été prise pour renforcer le décret signé par Donald Trump et veiller à ce que les investissements américains ne soutiennent pas les entreprises chinoises qui portent atteinte à la sécurité des États-Unis et de ses alliés.
Selon la Chine, les États-Unis prennent des décisions sans tenir compte de la réalité des entreprises concernées. "Les États-Unis devraient respecter la primauté du droit et cesser de prendre des mesures néfastes pour le marché financier mondial", a souligné Wang Wenbin, un porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères.
Dans un point presse, Wang Wenbin a promis que Pékin prendra les mesures nécessaires afin de protéger les intérêts légitimes des entreprises chinoises.
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