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L’ancien président des Etats- Unis croule sous 37 chefs d’inculpation. Loin de se résigner, Donald Trump, plus combatif que jamais a pointé du doigt « l’injustice du gouvernement Biden ». Il n’a pas épargné non plus le système judiciaire américain « corrompu » d’après ses dires.
Les temps sont durs pour l’ancien homme d’affaires américain, il fait face à plus d’une trentaine de chefs d’inculpation. La dernière en date vient de la justice fédérale
L’ex-magnat de l’immobilier est accusé d’avoir pris des dossiers top secrets qui auraient dû être remis aux Archives nationales. Il n’aurait pas accepté de rendre la majorité de ces documents malgré les demandes répétées du FBI. En avril dernier, le service judiciaire de New York, l’a épinglé pour fraudes comptables.
Malgré ses ennuis judiciaires, Donald Trump ne s’avoue pas vaincu, il affirme même être victime d’un sabotage politique. Durant sa prise de parole lors des meetings des partis républicains, le samedi 10 juin dernier, l’ancien locataire de la Maison Blanche, visiblement remonté, n’a pas mâché ses mots. Lors de la convention républicaine en Caroline du Nord, Donald Trump n’a pas hésité à accuser le gouvernement Biden d’être derrière ses problèmes judiciaires : « L’inculpation sans fondement dont je fais l’objet par le ministère instrumentalisé de l’injustice du gouvernement Biden figurera parmi les abus de pouvoir les plus terribles de l’histoire de notre pays ». « Vous avez affaire à des fous furieux » a-t-il lâché.
Harangué par ses partisans lors du meeting en Georgie, Donald Trump s’est laissé dire qu’il était visé injustement par la justice à cause de sa probable candidature en 2024 : « C’est pour cela qu’ils le font, si je ne l’étais pas, il n’y aurait pas de chasse aux sorcières, il n’y aurait pas d’inculpation ». Ces prises de paroles publiques interviennent trois jours avant son rendez-vous au tribunal fédéral de Miami.
Les raisons de son inculpation ont déjà été dévoilées : mis en danger la sécurité nationale des États-Unis en gardant des documents confidentiels, y compris des secrets militaires et nucléaires, lorsqu’il a quitté la Maison Blanche. Donald Trump juge qu’il est la cible de toutes ses accusations à cause de sa popularité : « Ils m’attaquent car nous sommes à nouveau devant Biden dans les sondages, de beaucoup » dit-il. En dépit de leurs divergences d’opinions avec l’ex Président, les membres du parti républicain font bloc autour de Donald Trump. Même son concurrent direct pour l’investiture républicaine, Ron DeSantis, lui apporte son soutien en dénonçant l’instrumentalisation du ministère de la justice.