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Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a qualifié la situation en Amazonie de très grave avec 1 044 nouveaux départs de feu constatés mardi dans tout le Brésil.
Amazonie, la plus grande forêt tropicale du monde, est sous l’emprise du feu depuis des jours. Face à l’urgence, le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a fait part, jeudi, de son idée d’organiser une réunion consacrée à la situation dans la forêt amazonienne. La session sera organisée en marge de l’Assemblée générale des Nations unies prévue du 20 au 23 septembre à New York. "La situation en Amazonie est, clairement, très grave", a-t-il confié dans un point de presse en marge d’une conférence sur le développement de l’Afrique organisée à Yokohama au Japon.
"Nous appelons avec énergie à la mobilisation de ressources et avons été en contact avec des pays pour voir s’il pourrait y avoir une réunion dédiée à la mobilisation de soutiens à l’Amazonie au cours de l’Assemblée générale", a-t-il poursuivi sur le récit du Figaro.
L’Institut national de recherche spatiale (INPE) a enregistré, mardi, 1 044 nouveaux départs de feu dans tout le Brésil. Par ailleurs, près de 80 000 feux de forêt ont été dénombrés dans le pays cette année, dont plus de la moitié en Amazonie. Afin de freiner la multiplication des incendies et face à la pression internationale, le président brésilien Jair Bolsonaro est passé à l’action. Il a signé, mercredi, un décret qui interdit les brûlis agricoles dans tout le Brésil pendant 60 jours. Antonio Guterres appelle à une forte mobilisation de la communauté internationale force pour soutenir les pays d’Amazonie. Une initiative qui permettra, selon lui, de mettre rapidement fin aux incendies, et ce, par tous les moyens possibles avant de mettre en place une politique complète de reforestation. Chose qui n’a pas été faite jusqu’à présent, a noté le secrétaire général de l’ONU.
De leur côté, le Pérou et la Colombie ont suggéré la tenue d’une réunion d’urgence le 6 septembre afin de coordonner les mesures de protection de la forêt amazonienne. Cela concerne les pays de la région amazonienne incluant les deux pays, le Brésil, mais aussi la Bolivie, l’Equateur, la Guyane française, la Guyana, le Suriname et le Venezuela.
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