Eric Gaillard/AP/SIPA
Dans la soirée du jeudi 22 août, le président de la République a estimé que les incendies en Amazonie constituaient une "crise internationale". Il a alors invité les membres du G7 à "parler de cette urgence" ce week-end, lors du sommet prévu à Biarritz.
Depuis quelques semaines, la forêt amazonienne est en proie aux flammes. Pour le moment, il est difficile d’évaluer la situation dans cette vaste forêt tropicale de la planète. Après que le président brésilien, Jair Bolsonaro, a dénoncé une "psychose environnementale", le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est dit jeudi "profondément préoccupé" par cette situation en Amazonie.
Plus tard dans la soirée, le chef d’Etat français, Emmanuel Macron, a lancé un cri d’alarme sur Twitter : "Notre maison brûle. Littéralement. L’Amazonie, le poumon de notre planète qui produit 20 % de notre oxygène, est en feu". Estimant que ces incendies en cours en Amazonie constituaient une "crise internationale", il a donné "rendez-vous" aux membres du G7 ce week-end "pour parler de cette urgence".
D’après l’Institut national de recherche spatiale, environ 2 500 nouveaux départs de feu ont été enregistrés dans l’ensemble du Brésil en l’espace de seulement 48 heures, notent plusieurs médias. Elle a ajouté que du mois de janvier au 21 août 2019, 75 336 feux de forêt ont eu lieu dans le pays, soit 84% de plus que sur la même période en 2018. Les 54% de ces feux concerneraient l’Amazonie, selon un collectif d’ONG.
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